La voiture autonome sera-t-elle autorisée en France prochainement ?

Depuis plusieurs années, le secteur automobile innove et propose toujours plus de nouvelles technologies dans ses véhicules. Mais la dernière innovation majeure reste sans aucun doute le lancement des premières voitures autonomes.

Nous pouvons citer par exemple, la fameuse Google Car dont le prototype a été révélé au public en mai 2015 et qui roule sur les routes Californiennes depuis cet été. Mais aussi, la Tesla Model S dont le logiciel a été mis à jour et qui propose aujourd’hui une fonction de pilotage automatique.

Néanmoins, en France, il semblerait que la situation soit plus compliquée et qu’il faille encore attendre un peu avant de pouvoir conduire un tel modèle.

Quels sont les avantages de ces véhicules « nouvelle génération » ?

La France avait déjà pris un peu de retard pour les voitures électriques et à hydrogène et c’est également le cas pour les autonomes. Pourtant, les Français et les constructeurs ne sont pas réfractaires à ces nouvelles automobiles.

D’ailleurs, en 2016, certains véhicules seront équipés de nouvelles technologies se rapprochant légèrement de celles de la Google Car par exemple. Nous pourrons notamment lire le journal en conduisant et en lâchant le volant. Mais des règles très strictes ont été définies par le législateur. Et si ces voitures autonomes plaisent autant aux automobilistes, c’est parce qu’elles offrent une nouvelle façon de conduire.

Considérés comme « intelligents », ces modèles améliorent la sécurité et sont souvent moins polluants. Seulement, en France, il faudra patienter quelques années avant de profiter pleinement de ces technologies.

La nécessaire réforme de la législation française

Normalement, dans les prochaines années (en 2020), nous devrions pouvoir acheter en France des voitures autonomes de niveau 3, c’est-à-dire équipées d’un ordinateur pilote supervisé par le conducteur. Ce dernier peut donc reprendre le contrôle à tout moment, ce qui n’est pas le cas avec celles de niveau 4 où il n’y a pas forcément de volant.

Quelques essais ont été réalisés dans certaines villes de France, à Bordeaux par exemple lors du congrès mondial dédié aux systèmes de transport intelligents. Des prototypes de constructeurs français ont aussi été testés, comme des C4 Picasso pouvant se déplacer sans pilote et la Next Two de Renault.

De même, fin août, la loi de transition énergétique a été promulguée et autorise le gouvernement a adapté la législation « afin de permettre la circulation sur la voie publique de véhicules à délégation partielle ou totale de conduite » « à des fins expérimentales ».

Pour l’instant, on est encore loin de pouvoir s’offrir un tel véhicule. Le principal souci reste la question du régime de responsabilité en cas d’accident. Par conséquent, nous devrons attendre une réforme de la législation routière avant de rouler en automobile autonome.